Remettre les pendules à leur place

Spectacle documenteur, porté par la compagnie Contes de Faits

Deux conteurs/musiciens, une dizaine de collecte de récits de vie, des heures d’imprégnation de contes traditionnels mélangées au visionnage des biopics de Johnny, voilà en résumé ce qui fait ce spectacle.

Un spectacle qui questionne le récit et son lien avec le réel. Comment jouer avec pour reprendre du pouvoir sur nos vies ? Au cœur des histoires racontées, le récit a le rôle principal, il est l’élément perturbateur. Les contes traditionnels sont réappropriés pour servir le propos, les interactions avec le public impliquent celles et ceux qui les écoutent, les anecdotes réelles et fictives soulignent le rapport entre narration et identité.

Ponctué de reprises de Johnny en chant polyphonique et d’intermèdes musicaux, le spectacle bouscule nos idées reçues mais prend soin de nous faire vivre un bon moment où le rire et le chant se partagent sans retenue.

“Je suis content de faire cette émission, c’est que pour moi, ça me permet de remettre les pendules à leur place.

Johnny, Les enfants du Rock, 1984

8 Mars 1979, 1h du matin.

Affiche du spectacle

Comment une simple paire de bottes américaines va bouleverser la vie d’un enfant au point de faire de lui le plus grand rockeur français ?

Qui est ce mystérieux tatoueur qui sait faire parler ce qu’il y a sous la peau ? Et d’ailleurs qui du tatouage ou de la peau a choisi son histoire ?

Que s’est-il vraiment passé sous les yeux inquiets des milliers de spectacteur.rice.s du Parc des Princes qui ont vu Johnny faire son entrée la plus spectaculaire et inattendue ?

Johnny, une coupe de champagne à la main, se repose dans sa chambre d’hôtel après son concert à Metz. On frappe à sa porte. Sur le palier, une dizaine de sidérurgistes, rentrés en force, dissuadent son garde du corps d’intervenir. Sur leurs casques, le slogan « SOS Emploi », sous leurs casques, des regards graves.

Le lendemain, les journaux français titreront «Johnny kidnappé à Metz».

Tout le reste de la nuit, clope au bec, dans son imper beige, Johnny a visité librement le site d’Usinor cerné jusqu’au petit matin par la police. Cette balade médiatisée a rendu visible au grand public la lutte des syndicats de Longwy pour sauver 6000 emplois voués au licenciement.

« Si mon nom peut vous servir, tant mieux »

Johnny

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